“Lorsqu’il est importé de l’étranger, un bouquet de roses draine autant de CO2 qu’un vol Paris-Londres…”
Autrefois journaliste, Hortense Harang, amoureuse des fleurs, a mis sur pied un système privilégiant les circuits courts et la production locale made in France.
À l’entrée du viaduc des arts, dans le créatif centre du 12eme arrondissement de Paris, l’équipe de Fleurs d’Ici s’active de bonne heure. Dans une ambiance détendue débordante de plantes, la grande salle de travail regorge de vélos, de tasses de café, de lumière et d’ordinateur. Hortense, cofondatrice, discute dans le coin canapé avec les fraîches recrues de sa nouvelle équipe marketing. C’est qu’il y a beaucoup à faire, confie le jeune stagiaire en communication de cette entreprise de distribution de fleurs 2.0.
A mi-chemin entre une ambiance de fleuriste et de start-up, l’entreprise avoisine des revenus de 20 millions d’euros en 2021, de 6 millions de contrats gérés en 2020 et peut se targuer de diviser par 30 l’impact CO2 d’un bouquet.
La clef de ce succès qui sent bon la fleur bio ? Une équipe bien rodée, et un modèle entrepreneurial qui a fait ses preuves. Créée en 2017 suite à un parcours d’incubation, Fleurs d’Ici s’appuie sur un algorithme complexe pour supporter une idée simple : consommer des fleurs locales, cultivées, préparées et livrées par des entreprises du coin.
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Par Laure Sabatier